CETA: Juncker will die Parlamente ausschalten / Juncker veut exclure les parlaments

01.07.2016 – von Stefan Giger

Das bilaterale Abkommen zwischen Kanada und der EU (CETA) ist ausgehandelt, nun kommt der Ratifizerungsprozess.

CETA umfasst sowohl den Handel mit Gütern wie auch mit Dienstleistungen, nimmt also den Inhalt des Dienstleistungsabkommens TISA bereits vorweg. CETA beinhaltet auch ISDS, also die Möglichkeit, dass multinationale Konzerne Milliardenklagen gegen Staaten führen können. Der EU-Kommissionpräsident Juncker vertritt nun den Standpunkt, bei CETA handle es sich NICHT um ein gemischtes Abkommen. Bei einem gemischten Abkommen (das Abkommen greift sowohl in die Rechtsetzung der EU wie auch in die Rechtsetzung der einzelnen Staaten ein) wäre die Zustimmung der nationalen Parlamente erforderlich. Die Haltung von Juncker widerspricht mehreren Rechtsgutachten, insbesondere auch dem Gutachten der deutschen Bundesregierung. Junkers Schachzug würde die nationalen Parlamente austricksen, und das wäre ein Präjudiz auch für TTIP (Abkommen USA-EU) und für TISA (Dienstleistungsabkommen, wo auch die Schweiz beteiligt ist). Auf die Schweizer Verhältnisse übertragen würde Junckers Position bedeuten, dass kein Referendum gegen ein solches Abkommen möglich wäre.

» Kampagne gegen das Freihandelsabkommen CETA von CAMPACT

NACHTRAG: Die EU-Kommission hat eine Kehrtwende vollzogen. Die nationalen Parlamente der EU-Staaten sollen nun doch konsultiert werden.

L’accord bilatéral entre l’Union européenne et le Canada (CETA) est négocié, le processus de ratification vient de démarrer. CETA s’applique à la fois sur le marché des biens et des services, CETA réalise donc déjà le contenu de l’accord TISA (accord sur le marché des services). CETA contient aussi ISDS, donc la base pour des plaintes des entreprises multinationales contre des états. Le président de la Commission européenne Juncker prétend que le caractère de l’accord CETA n’est pas mixte. Mixte voudrait dire que les compétences à la fois de UE et de ses membres sont concernées et que la ratification devrait être fait à la fois par le parlament européen et tous les parlaments nationaux des membre de l’UE. La position de Juncker est en contradiction ouverte avec plusieurs analyses judiques, en particulier un avis de droit du gouvernement allemand. La tricherie de Juncker serait préjudice pour la ratification de TTIP (accord entre les Etats-Unis et l’UE) et TISA (accord sur les service avace la participation de la Suisse). L’attitude de Juncker transférée sur la situation suisse signifierait que le référendum serait exclu.

Complément: La Commission européenne a fait marche arrière et vient d’accepter que les parlaments nationaux seront consultés au sujet de CETA.